Les dommages agricoles
L’agriculture est l'un des secteurs les plus touchés par les changements climatiques ; les aléas climatiques, de plus en plus fréquents et puissants, entraînent canicules, sécheresses, fortes pluies, épisodes de gel, tous dévastateurs pour l’agriculture et nos terroirs français.
![Image](https://cultivons-demain.fr/wp-content/uploads/2020/10/rechauffement-climatique.png)
La température moyenne de l’air va continuer à augmenter selon un rythme variable en fonction des scénarios d’émission de gaz à effet de serre, de +1.3°C en 2050 à 5.3°C en 2100.
Jouzel et al. (2014), Direction générale de l’Energie et du Climat
![Image](https://cultivons-demain.fr/wp-content/uploads/2020/10/cout-dommages-agricoles.png)
La sécheresse, à l’instar de celle de 2018, a frappé une nouvelle fois du Centre au Nord-Est et en basse vallée du Rhône. Le coût de la sécheresse géotechnique à l’origine de dommages est estimé à environ 1,1 - 1,3 Md€ en 2018 et entre 600 - 870 M€ pour 2019. (en 2017 : entre 700 et 850 millions d’euros)
Le coût des aléas climatiques s'élève probablement au minimum à 1,5 Md€ en moyenne par an, soit entre 2 % et 3 % de la valeur annuelle de la production agricole.
Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, 2017
![Image](https://cultivons-demain.fr/wp-content/uploads/2020/10/consequences-climat-rendement-agricole.png)
La production de vin en 2019 est inférieure de 12 % à celle de 2018 et de 4 % à celle de la moyenne des cinq dernières années. Principal responsable : le climat.
Agreste, 2019
La production viticole française a baissé de 19% en 2017 par rapport à l'an dernier à 36,9 millions d'hectolitres en 2017, ce net recul s'expliquant par des conditions climatiques défavorables.
Agreste, 2017
![Image](https://cultivons-demain.fr/wp-content/uploads/2020/10/sud-plus-touches.png)
Dans le sud de la France, les raisins mûrissent plus vite, si bien que les vendanges sont parfois avancées de deux à trois semaines. Le vin est passé de 11,5 degrés en moyenne dans les années 1980, à 14 parfois 15 degrés aujourd’hui. Outre leur impact sur les arômes du breuvage, les températures à la hausse ont des conséquences parfois bien plus néfastes, comme lors de la sécheresse de 2016, qui a entraîné 110 millions d’euros de perte.
Estimation de l’Institut Français de la Vigne et du Vin : perte de 12 % de la moyenne quinquennale en se basant sur un prix constant de 85 €/hl. Certaines parcelles ont enregistré des pertes de plus de 50 %
CGAER, 2017